Le palais de Minos fut découvert par l'archéologue
Arthur Evans en 1900. Il y consacra toute sa vie, et toute sa fortune.
Il faut savoir qu'avant la découverte de Evans, nous n'avions nulle trace
de la civilisation minoenne (c'est d'ailleurs lui qui la baptisa ainsi, en l'honneur
du légendaire roi Minos).
Au
début du siècle, pris de la même fièvre que ces compères
archéologues, il s'arma des écrits d'Homère (comme
l'Illiade) avec la secrète intention de découvrir lui aussi une
cité antique à l'instar de Schliemann, archéologue
célèbre pour avoir déterré la cité de Mycènes...
Il acheta donc un terrain de fouilles en Crète, et fit bientôt
émerger une civilisation entière, jusqu'alors inconnue (il cherchait
Troie, à l'origine...).
Mais Evans alla encore plus loin, en "reconstituant" le palais
avec des matériaux nouveaux, comme le fer ou le béton (voir les
pilliers rouges) créant ainsi diverses polémiques... On l'accusa
de "remodeler" les ruines, d'imposer sa vision du passé, et
il s'avéra que quelques unes des fresques rénovées soient
erronées (comme celle du prince de lys). On considèrera néanmoins
Evans comme l'une des figures de proue du domaine archéologique au XXe
siècle.
Ci haut, Evans. En entête, une proposition de reconstitution du palais. En bas, l'entrée Est du palais.
En archéologie, notamment, on utilise la datation des objets et des corps par le carbone 14. En effet, on constaste une dégradation croissante de cet atome tous les milliers d'années, ce qui permet de dater avec plus ou moins de précision les découvertes. Les écrits mythiques sont aussi une source de renseignements précieux.
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